Windows365 : Où en est l’adoption du nouveau service cloud de Microsoft ?
Il y a bientôt deux ans, Microsoft sortait Windows 365, un service PC cloud, avec lequel on peut attribuer de manière permanente une machine virtuelle sécurisée à un utilisateur.
Même si l’adoption par les entreprises reste progressive, cette solution possède des avantages :
Cette solution s’avèrera utile lorsque vous voudrez équiper des utilisateurs à distance et ainsi favoriser le travail hybride, équipé des personnes extérieures à votre entreprise sans leur fournir de matériel ou encore en cas de reprise d’activité après sinistre, le tout avec simplicité.
Dorénavant, plus besoin de gérer l’infrastructure VDI sous-jacente, vous vous consacrerez uniquement à l’image mise à disposition des utilisateurs : administration depuis le portail Intune, choix de l’image entre standard ou personnalisée, paramétrage de la couche sécurité.
Une des forces de Windows 365 réside dans la souplesse de son utilisation. Elle est possible depuis une multitude de matériels (pc fixe, pc portable, client léger, tablette et smartphone), au travers de son application « Windows 365 » disponible depuis février 2023, d’un navigateur (Microsoft Edge, Google Chrome, Safari ou Mozilla Firefox) et de l’application « Bureau à distance».
En outre, plusieurs configurations hardware (SKU) sont disponibles allant de 1 à 8 vCPU, 2 à 32 Go RAM et 64 à 512 Go de stockage disque. Ces différentes configurations permettent de s’adapter aux différents besoins utilisateurs : de l’utilisateur à distance qui a seulement besoin de la suite bureautique au développeur qui a besoin d’une machine puissante, tout le monde y trouvera son compte en termes de performance.
Cependant, Windows365 atteint ses limites lorsqu’il s’agira de le déployer à grande échelle. En effet, la simplicité de mise en place et de gestion se fait au détriment de la scalabilité. Pareil pour les services rendus : pas de multi-session Windows ou encore pas de streaming remote-app. Peut-être pour ne pas venir concurrencer la plateforme VDI Azure Virtual Desktop. Par conséquent, Windows365 s’avérera plus limité qu’une plateforme VDI et s’adressera donc à de plus petites entreprises ou de plus petits besoins.
D’ailleurs, Windows 365 d’accord, mais quid de Azure Virtual Desktop ? On ne peut pas les opposer mais plutôt les comparer : il s’agit là de deux services différents. Windows 365 est un service SaaS, simple dans mise en place et son utilisation mais sera davantage rigide. Alors que AVD est un service PaaS et sera plus flexible, plus adapté pour une utilisation étendue mais nécessitera des compétences fortes pour sa mise en place et son administration. Côté coût, Windows365 propose un modèle beaucoup plus prédictif avec un coût par utilisateur. L’utilisation de l’un ou de l’autre de ces deux services dépendra donc de votre besoin et de votre contexte. On peut d’ailleurs imaginer une coexistence des deux.
Enfin, Microsoft développe actuellement de nouvelles fonctionnalités qui verront le jour au cours des prochains mois, telles que : Windows 365 Switch (intégration dans Task View pour passer du PC local au PC cloud facilement), Windows 365 Boot (permet de démarrer directement sur le PC cloud) ou Windows 365 Offline (permettra de travailler hors ligne puis se synchroniser à la prochaine connexion).
En conclusion, Windows 365 est une solution en devenir, dotée de fonctionnalités intéressantes et répondant à des cas d’usages concrets, mais reste tout de même limitée pour une adoption élargie. Nul doute que Microsoft accélèrera le développement de ce service dans les prochains mois, restera alors à voir dans quelle direction...
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