3 points clés pour réussir votre migration vers un cloud public !

La migration vers le cloud public est de nos jours devenue une véritable opportunité qui a séduit un très grand nombre d’entreprises. Aujourd’hui, le cloud public s’affiche clairement comme un accélérateur de performance flexible et fiable afin d’améliorer le time-to-market.

En effet, la migration vers un cloud public représente pour une entreprise une réelle occasion pour moderniser ses applications tout en amorçant sa transformation numérique. En clair, il impressionne par la pluralité de ses applications qui favorisent compétitivité, flexibilité, évolutivité, travail à distance, implémentation rapide, optimisation financière (FinOps) et présence mondiale.

Toutefois, la migration vers un cloud public signifie quitter une infrastructure “classique” pour une infrastructure virtuelle. Cette migration représente donc un changement important au sein de toute entreprise. Par conséquent, sans une planification adéquate et sans un plan d’action global, une migration vers le cloud public peut vite devenir un engrenage peu avantageux.

Voici donc 3 points clés qui peuvent vous aider à réussir votre migration cloud.

 

Ne pas tenter à tout prix de reproduire à l'identique votre architecture on-premise

Le redéploiement des données et applications existantes sur un réseau de serveurs cloud est un excellent procédé pour réaliser une migration vers un cloud public. Cette solution est notamment idéale pour toute entreprise qui possède une expertise naissante dans le domaine du cloud computing.

En effet, cette solution est très rapide, très directe et elle exige peu de modifications avant migration. Toutefois, il peut être tentant de penser à reproduire à l’identique l’architecture on-premise exploitée localement, mais cette solution peut ne pas fonctionner avec certaines applications ou certaines architectures de grande complexité avec beaucoup de dépendances.

La compatibilité ainsi que les performances peuvent alors manquer au rendez-vous, ce qui est actuellement opérationnel sur les serveurs locaux de l’entreprise pouvant ne plus l’être dans le cloud. 

Il est également important de prendre le temps de bien construire la zone d’atterrissage (communément appelée Landing Zone) de votre cloud public où seront contenues vos applications. Par exemple, il pourrait être tentant de reproduire à l’identique son architecture réseau on-premise, mais celle-ci peut ne pas être compatible avec les standards du cloud et occasionner à terme des problèmes de flexibilité ou de compatibilité.

Utiliser dès que possible les services managés

Les services managés regroupent un ensemble de services que les fournisseurs de cloud public proposent aux entreprises afin d’apporter des réponses à leurs besoins d’externalisation. Tout ou une partie de la gestion de ces services, initialement effectuée par les entreprises, est désormais effectuée directement par le fournisseur de cloud public.

On peut citer quelques exemples de services managés :

  • Les services PaaS comme du serverless (Lambda, Functions)

  • Les plateformes de déploiement de code (Heroku, Elastic Beanstalk, App Engine)

  • Les services de bases de données managées

  • Les solutions Kubernetes

  • Certains services d’IA (intelligence artificielle)

Tous ces services managés pré-cités prennent notamment sens dans le cloud où ils sont plus simples d’accès qu’on-premise.

L’utilisation des services managés vous fera profiter de divers avantages comme, entre autres :

  • L’allègement du management de votre système d’information (SI) qui vous permettra de vous concentrer sur l’exécution de tâches plus importantes

  • L’optimisation du fonctionnement de vos applications et services évoluant sous architectures SaaS, IaaS et PaaS

  • La réduction des coûts associés à leur gestion

  • La fluidification de la collaboration entre employés

Préparer en amont son plan de reprise d'activité (DRP)

Pour tout projet impliquant des changements au sein de l’entreprise, la préparation, en amont, d’un plan de reprise d’activité (PRA) est vitale. Cela peut également être appelé Plan de Reprise Informatique (PRI) ou Disaster Recovery Plan (DRP).

Il définit différentes solutions pour pallier les éventuels sinistres ou problèmes qui peuvent survenir. Plusieurs cas peuvent se produire : suppression accidentelle d’un élément clé du programme, panne informatique, malware, indisponibilité du réseau… Grâce à un plan de reprise d’activité bien établi, vous pourrez remédier à ces problèmes dans les plus courts délais afin d’éviter tout arrêt prolongé des activités.

Les petites entreprises négligent souvent la conception de ce plan d’urgence à cause de son coût. Pourtant, une éventuelle perte de données ou une panne généralisée coûtent généralement plus cher que de s’en prémunir.

Le DRP va devoir également s’inscrire dans votre approche FinOps afin d’en optimiser les coûts.

En détail, il va vous permettre de :

  • Maintenir votre entreprise en vie en favorisant rapidement une reprise partielle ou totale de vos activités

  • Préserver votre image de marque en donnant satisfaction à vos clients même en période de crise

  • Fidéliser vos clients ainsi que vos collaborateurs en entreprise 

En somme, la migration de votre architecture on-premise vers le cloud public est une opportunité pour repenser votre système d’information en priorisant les réflexions sur l’utilisateur. Le respect de ces 3 points clés vous permettra notamment de réussir brillamment votre migration vers le cloud public.

Ne ratez pas nos futurs articles et nous espérons vous retrouver très vite !