Management à la française : un modèle en déclin face aux attentes des freelances ?
En juin dernier, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, resté confidentiel, dresse un constat sans appel : le management à la française souffre d’un excès de verticalité, d’une faible culture du feedback, et d’un manque d’autonomie laissé aux collaborateurs. Une photographie inquiétante pour les entreprises qui peinent à retenir les talents dans un monde du travail en pleine transformation.
Mais que se passe-t-il lorsque ce modèle rigide entre en contact avec l’univers du freelancing IT, où autonomie, transparence et agilité ne sont pas des options mais des prérequis ?
Avec le NCC, où nous collaborons quotidiennement avec des freelances dans des environnements critiques (cloud, cybersécurité, data, etc.), cette culture managériale à la française peut vite devenir un frein, voire une source de rupture dans la relation freelance-client.
Ce qui est reproché au management à la française (et pourquoi ça coince avec les freelances)
Selon le rapport, la France reste enfermée dans une culture managériale centralisée et descendante, héritée d’un modèle étatique et scolaire où l’autorité prime sur l’écoute. Dans ce contexte, la prise d’initiative est souvent perçue comme de l’insubordination, l’erreur comme une faute, et l’expert comme un futur manager par défaut.
➡️ Or, les freelances IT recherchent l’exact opposé :
Des relations de confiance,
Une communication directe et fluide,
Des décisions prises au plus proche du terrain,
Un pilotage par objectifs, pas par validation hiérarchique.
Navigacom : accompagner autrement la relation freelance
Conscients de cette tension culturelle, nous avons choisi chez Navigacom de repenser la relation avec nos consultants externes. Cela passe par :
Un onboarding clair, sans jargon bureaucratique ;
Une contractualisation simplifiée et des délais de paiement respectés ;
Une écoute continue, avec des points réguliers, mais sans micro-management ;
Des missions alignées avec les expertises et les aspirations, pas seulement les besoins du client final.
Nous faisons le pari d’un management hybride et contextualisé, où le rôle de l’intermédiaire n’est pas de contrôler mais de faciliter la collaboration.
Réconcilier expertise et reconnaissance, sans empilement hiérarchique
L’un des reproches majeurs faits au management français est l’absence de reconnaissance des experts qui ne souhaitent pas devenir managers. Chez Navigacom, nous croyons que l’on peut valoriser un freelance pour son savoir-faire autant que pour sa posture collaborative. Le prestige n’a pas besoin d’un titre.
C’est en cela que le freelancing nous pousse à évoluer, et à remettre en question des schémas culturels trop figés. Il nous oblige à repenser la notion de leadership : moins comme une position, davantage comme une capacité à fédérer, faciliter et faire confiance.
Le modèle managérial à la française est à la croisée des chemins. Les freelances, et plus largement les nouvelles générations de travailleurs, ne tolèrent plus les lourdeurs inutiles et les rapports de pouvoir déséquilibrés.
Navigacom souhaite incarner une alternative : un écosystème professionnel plus fluide, plus humain, et plus efficace, qui laisse place à la compétence, à la co-construction, et à la performance collective.